Je me souviens de ma toute première inscription au congrès de Réviseurs Canada, en 2014. À ce moment, je n’avais jamais porté le titre de « réviseur », mais, après plusieurs années à jongler avec les mots dans le cadre de divers postes, j’ai réalisé que c’était là ce que je faisais réellement depuis tout ce temps. J’étais ravie à l’idée de rencontrer d’autres personnes avec des intérêts tout aussi particuliers que les miens, d’apprendre à leur contact et, espérons-le, de me faire de nouveaux amis qui, eux, ne lèveraient pas les yeux au ciel lorsque j’osais exprimer ma passion pour la ponctuation.
Mais cela me terrifiait aussi. Je ne connaissais personne dans le domaine de l’édition littéraire. Je ne savais pas qui serait là, ou si j’aurais quoi que ce soit en commun avec quelqu’un d’autre. Je me voyais en périphérie d’une conversation de groupe, un sourire pénible figé sur les lèvres, à écouter un réviseur d’expérience relater avec humour une anecdote qui m’échapperait totalement et à laquelle je n’aurais rien à contribuer. Et s’ils croyaient que je n’étais pas vraiment réviseure? Et si je passais le congrès en entier dans cet état de nervosité et d’inconfort?
C’est alors que j’ai découvert le programme des copains du congrès. On aurait juré que les organisateurs avaient lu mes pensées. Voilà qu’une occasion de présentait pour me permettre de rencontrer d’autres participants du congrès avant de m’y rendre, d’une manière très acceptable pour quelqu’un d’introverti comme moi. La coordonnatrice du groupe des copains du congrès se chargerait de toute la gestion et verrait à ce que chacun soit intégré à un petit groupe, et elle veillerait aux présentations de tous. Tout ce qu’il me restait à faire était d’écrire quelques lignes pour expliquer un peu qui je suis, et le responsable de notre groupe nous aiderait à organiser une rencontre au congrès.
En lisant les introductions de chaque membre, je me suis rendu compte que les gens venant au congrès ne provenaient pas tous du milieu de l’édition littéraire. En fait, pour la plupart, nous travaillions plutôt dans d’autres domaines liés aux mots. Notre groupe comprenait des réviseurs d’expérience provenant de divers milieux, mais nous avions déjà quelque chose en commun : nous étions tous des copains!
Le fait de savoir que mes copains seraient, eux aussi, au congrès, m’a donné la confiance dont j’avais besoin. Cela me permettait de m’asseoir avec quelqu’un aux séances et d’échanger. Évidemment, nous n’allions pas être soudés les uns aux autres en tout temps—nous avons aussi exploré chacun de notre côté—mais nous avions un « pied-à-terre », et tout devenait bien plus facile.
Cette année, je participerai à mon quatrième congrès. Cette fois-ci, il aura lieu à Ottawa, un coin de pays que je connais très bien. N’allez pas croire que cela m’arrêtera. Mais cette fois, je change mon fusil d’épaule. Parce que, cette fois, c’est moi qui serai la coordonnatrice des copains. Je serai celle qui veille à ce que tous se sentent bien accueillis, tout comme moi, la première fois.
Si vous avez hâte d’assister au congrès, mais que vous aimeriez savoir que vous y avez déjà des amis, je comprends exactement comment vous vous sentez. Et je me ferai un plaisir de vous aider! Il vous suffit de m’envoyer un message. Je me chargerai du reste.
À bientôt!
Sue
Le Congrès 2017 de Réviseurs Canada se tiendra à Ottawa-Gatineau du 9 au 11 juin 2017. La date limite pour vous y inscrire est le 29 mai.
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Le billet précédent de Sue Archer: Review: The Complete Canadian Book Editor by Leslie Vermeer.
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